jeudi 5 août 2010

J'ai lu...

...A Passage to India d'E.M Forster publié en 1924.



L'an dernier à cette époque j'avais lu et apprécié A Room with a View du même auteur. Celui-ci est assez différent mais j'ai également eu beaucoup de plaisir à le lire malgré les digressions religieuses un peu trop longues à mon goût...

Mais j'ai désormais ce dilemme quand je lis des oeuvres "importantes" (mais déjà on sent le problème avec ce terme!): je souhaite les lire pour le plaisir, sans trop m'attarder sur les références, le style, bref sans faire d'analyse littéraire plus approfondie mais en même temps j'ai l'impression de passer à côté de l'oeuvre, de la survoler. Seulement je ne me vois pas relire cinq fois le même livre comme j'ai pu le faire pendant mes études, me pencher sur son contexte etc. Et puis, après j'essaie de me raisonner en me disant qu'il vaut mieux l'avoir lu ainsi que pas du tout...mais au fond je ne suis pas toujours convaincue!

En fait je crois que j'ai apprécié à peu près tous les livres que j'ai étudié à la fac alors qu'ils m'étaients imposés, parce que même si la première impression n'était pas forcément positive, toutes les portes qu'ouvrait une étude approfondie, les interprétations, le champ de possibilités...permettaient de comprendre ce qui faisait de ce livre là un chef d'oeuvre. controversé ou non.

Cette sensation d'avancer de connexions en connexions, ça fourmille au fur et à mesure qu'on s'enfonce dans l'oeuvre, c'est ça qui est excitant, cette impression de logique et de richesse qui saute aux yeux alors qu'on n'en soupçonnait même pas l'existence à la première lecture.


Malheureusement pour en arriver là il faut d'abord faire des efforts...alors pour le moment je me contente du plaisir immédiat mais moindre que procure une lecture simple. Je crois qu'un jour pas trop lointain il faudra que je retourne en cours pour reprendre ce goût à l'effort.


Pas d'analyse poussée de A Passage to India...il y aurait sans doute des tonnes de choses à dire, mais en toute simplicité j'ai quand même apprécié les thèmes soulevés par Forster (et qui doivent lui être chers puisque c'était déjà le cas dans A Room with a View): l'Englishness (notamment révélée à l'étranger donc), les tensions raciales et la difficulté de comprendre l'étranger surtout en ces temps troublés pour les colons et puis bien sûr l'Inde, dont Forster donne une image qui ne devait pas être ordinaire dans les années 20.

mercredi 4 août 2010

Les histoires d'amour finissent mal...en général

Le mode opératoire de M.I.A est toujours le même. D'abord, elle attend que sa victime soit profondément endormie pour prendre place à ses côtés. Pas trop près, pas trop loin non plus.


Puis vient la phase d'observation:

La victime, se sentant épiée, finit par se réveiller. On remarque que la scélérate s'est, entre temps, rapprochée.


Elle tente alors une approche plus directe encore, surprenant quelque peu sa proie.

Celle-ci finit néanmoins par se laisser convaincre par cette branche d'olivier tendue, comment pourrait-elle en effet la refuser?


L'illusion est alors, pour quelques instants, parfaite: c'est un véritable processus de paix auquel nous assistons. Pourtant, un détail devrait mettre la puce à l'oreille de notre pauvre Kazu.
Sur ce cliché, on distingue nettement la petite perfide en train de mordre à pleine gueule la patte avant de sa victime. Pourquoi cette dernière choisit-elle alors d'ignorer ce signe, qui souligne bien le caractère fourbe de l'entreprise?? Hélas, nous ne le saurons jamais!



Commence alors une bataille sans merci:

Et Kazu de penser "ah charognarde! tu m'as encore eue! Si faible est mon coeur!" (enfin du moins l'imagine-t-on).


Kazu se défend bien mais la fougue et la malice de la jeunette ont raison de notre aînée. En effet, la friponne n'hésite pas à user de la célèbre prise "viens-là-que-j't'étouffe".


Kazu se voit donc contrainte d'abdiquer et de laisser M.I.A régner en seule maîtresse sur le saint graal: la couverture jaune.











mardi 3 août 2010

Le 28 juillet, j'ai dîné...

... à la Cantine du Troquet, 101 rue de l'Ouest dans le 14ème.

Arrivés à 21h15, il y a beaucoup de monde, on nous demande de patienter 20 minutes avec un verre de vin et du saucisson. En fait on s'installera 45 minutes après...


Je ne prends pas d'entrée mais mes compagnons goûtent au gaspacho de melon et parmesan, pas mal, et aux oreilles de cochon, très copieuses et visiblement un peu écoeurantes sur le long terme!


Ayant une envie de gravlax ces derniers temps, je trouve un substitut idéal avec le saumon mariné façon cantine: huile d'olive, poivre, citron, c'est simple et très efficace. Je pioche aussi dans les très bonnes frites (énormes) et la piperade que se partage la table.


Je n'ai jamais été très convaincue par les desserts à la Cantine, mais cette fois il y a du gâteau basque à la cerise noire, j'adore ça et on est tout de même dans un resto basque! C'est en effet une bonne décision: il fond dans la bouche, c'est excellent mais la part est énorme et j'ai du mal à finir.


Malgré l'attente la Cantine du Troquet est une adresse sûre et agréable dans le quartier: on sent que Christian Etchebest et ses employés sont contents d'être là.


http://www.wikio.fr